3.2. Relations, réseaux et capital social : pouvons-nous optimiser les interactions avec les parties prenantes ?

Vous avez vu des exemples d'écoles inclusives mettant l'élève au centre et construisant des relations de qualité entre les enseignant.e.s, entre les élèves et entre l'école et la communauté.  Vous avez commencé à établir une carte mentale des influences interconnectées sur la vie d'un enfant, carte que vous compléterez à la fin de cette section 4. Les relations avec les parties prenantes demandent du temps. Le sentiment d'appartenance à un village, à une communauté ou à une école peut donner un sentiment de force et d'identité. Le sentiment de ne pas appartenir ou de ne pas être la bienvenue peut rendre une personne vulnérable et impuissante.

Une façon de désigner les liens et les connexions dans les relations sociales entre les groupes est le « capital social », concept issu de la sociologie. Un capital social fort peut être considéré comme un bien commun, tandis qu'un capital social faible signifie une confiance limitée ou des attentes différentes qui entravent le partenariat.

Un capital social fort se traduit par un large éventail de relations de respect et de soutien mutuels avec des individus et des groupes qui peuvent être appelés à apporter leur aide à l'enfant et/ou à sa famille.

Les enfants en danger d'exclusion et leurs familles ont un capital social faible en raison des mauvaises attitudes de la société en général et de l'existence de préjugés.

Il importe de bien réfléchir à la qualité des partenariats. De même qu'il ne suffit pas d'amener à l'école un enfant en situation de handicap en considérant que cela suffit en soi, la collaboration avec les parties prenantes doit être développée et évaluée.

Pause-réflexion Comment une école peut-elle contribuer à augmenter la provision de capital social pour tou.te.s ses élèves ?

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^{Image : Mains : Image par Gerd Altmann de Pixabay}